Comment bien choisir son café bio ? Que regarder ?

Dans un monde idéal, pour avoir du bon café bio, il faudrait avoir un torréfacteur localisé près de chez soi qui propose du café frais, torréfié depuis moins de 30 jours, récolté à haute altitude et cueilli à la main. Il faudrait également moudre les graines de café soi-même, à la dernière minute, juste avant de le déguster. Malheureusement, nos vies à cent à l’heure ne nous offrent pas toujours cette possibilité. La plupart d’entre nous achetons donc notre café au supermarché. Alors, comment bien sélectionner son café dans le commerce ? Quels sont les critères d’un bon café bio ?

café bio

Des plantations de café en haute altitude

Le premier critère à regarder sur l’emballage d’un café bio de supermarché est la proportion de robusta et d’arabica. Un café de qualité est composé d’arabica à 100%. En effet, le robusta coûte moins cher au rendement. Un café contenant du robusta est donc moins qualitatif et a moins de saveur. Or, les plants de café arabica poussent à près de 1500 mètres d’altitude au minimum. Les plants de robusta sont cultivés à une altitude de 400 mètres seulement. Pour choisir un bon café, il faut donc privilégier un café 100% arabica et cultivé au-delà de 1500 mètres d’altitude.

Une cueillette manuelle

Pour des raisons de productivité, la majorité des cerises de café sont récoltées de façon mécanisée. La machine permet une récolte rapide et moins coûteuse qu’une cueillette à la main. Cependant, la récolte mécanisée emporte d’autres éléments qui amoindrissent la qualité du café. A quelques exceptions près, la plupart des marques que l’on trouve dans les supermarchés pratiquent une récolte industrielle qui appauvrit le goût du café. Un café cueilli manuellement sera toujours supérieur à un café récolté par une machine. Malongo fait partie des entreprises qui trient les grains de café après la cueillette. Soyez à l’affût des marques qui font du tri après la récolte !

La torréfaction du café

Comme la cueillette qui devrait être manuelle, la torréfaction du café doit être dans l’idéal artisanale. Vous avez certainement dû noter la différence entre un café torréfié à 200°C de manière traditionnelle pendant une vingtaine de minutes et une torréfaction express à 900°C pendant 2 minutes. Le goût du café n’est pas  le même. La raison à cette différence de saveur est qu’une torréfaction rapide brûle le café sans laisser assez de temps aux arômes de se développer. Cherchez donc sur l’emballage du café la date de torréfaction et la mention « torréfaction artisanale ».  Plus le café aura été torréfié récemment, moins il aura été détérioré.

Le bon label de café bio

Faut-il faire confiance aux labels bio et commerce équitable ? Si les labels ne garantissent pas forcément la qualité gustative du café, ils sont le gage du respect des normes environnementales et d’une certaine éthique vis-à-vis des producteurs de café. De plus, les certifications bio assurent la meilleure des traçabilités. Il vaut donc mieux choisir un café ayant un des labels suivants : AB (Agriculture biologique), Fairtrade Max Havelaar, Rainforest Alliance Certified, Fair for Life, Bird Friendly Smithsonian Migratory Bird Center… La crème de la crème étant le café bio issu de l’agriculture biodynamique, avec le label Demeter.

Le conditionnement du café

Attention au café emballé sous-vide ! En effet, avant d’être conditionné sous-vide, le café doit respirer. Le problème, c’est qu’en respirant, les arômes du café vont s’amenuiser. Il est donc préférable de choisir un café conditionné dans un paquet avec des valves anti-retour. Ces valves permettent de laisser le café respirer sans en diminuer les arômes ni faire rentrer de l’oxygène.

Un bon indice pour savoir si un café est de qualité est l’exhaustivité des informations sur l’emballage : plus l’étiquette mentionnera l’origine du café, sa variété, le procédé de torréfaction et de récolte, plus il y a de chances qu’il s’agisse d’un café de qualité. C’est un gage de sérieux. A l’inverse, un paquet n’indiquant que très peu d’informations doit inspirer la méfiance et sent le produit « bas de gamme ».

 

Auteur de l’article : L'auteur

Je suis Lova. J'ai créé Joli Goûter en 2012 parce que j'adore le thé, le tea time et tout ce qui se rapporte à la gourmandise (pâtisserie, cake design, bonne cuisine). J'aime découvrir de nouvelles adresses et les partager. J'apprécie tout ce qui flatte aussi bien les papilles que les pupilles ! Ainsi que l'art de vivre qui y correspond.